(418) 427-2637

Un brin d’histoire

Les premiers à avoir foulé le sol de notre paroisse furent les Abénakis. Les traces de métissage, des témoignages et des écrits nous prouvent leur présence en Beauce. Nous avons lieu de croire qu’ils ont sillonné nos rivières Tring et Dupuis.

Notre histoire commence vraiment avec la création des Cantons remplaçant ainsi les Seigneuries. Nous sommes dans le Canton de Tring avec les paroisses de Saint-Victor et Saint-Éphrem.

Les premiers terrains concédés à Sainte-Clotilde ont été acquis en 1835 par monsieur Georges Grégory et monsieur Joseph Cary. Ces terrains situés dans le 7e et le 8e rang comprenaient les lots 21 à 28, ce qui couvrait une superficie de plus de 500 acres. En 1869, les familles Vachon dit Pomerleau furent parmi les premières à s’y installer pour y défricher les rangs 8 et 9. Dans les années qui suivirent, d’autres familles s’établissent dans les rangs 7, 8 et 11.

En 1903, une école fut construite dans le 7e et 9e rang suivi de quelques autres, appartenants à la Commission scolaire de Saint-Éphrem de Tring (paroisse mère). La population augmentant, on construisit, en septembre 1921, une chapelle sur le terrain donné par monsieur Alphonse Pomerleau. En 1923, on procéda à la bénédiction du cimetière et à celle du presbytère en 1925.

En 1922, date importante, le nom de Sainte-Clotilde fut officiellement donné par son Éminence le Cardinal Louis Nazaire Bégin à la cathédrale de Reims en France. Le premier prêtre de la paroisse fut le vicaire Proculus Corriveau servant aussi Saint-Éphrem de Tring. Il nomma trois syndics pour administrer les biens de la desserte. C’est en 1935 que Sainte-Clotilde fut érigée canoniquement en paroisse, sept premiers marguilliers furent élus. En 1940, la première commission scolaire fut instituée pour les sept écoles de la paroisse.

En 1927, on assista à l’invention et la mise en marché du premier ‘’chalumeau de bois’’. Il fut commercialisé à travers le Québec par l’industriel Arthur Pomerleau.

En 1938, c’est la construction du Barrage Arthur Pomerleau. Il initia également une nouvelle démarche de sa part pour l’obtention d’une municipalité distincte de Saint-Éphrem de Tring. À son initiative, une requête signée par 75 propriétaires prouvait qu’ils étaient tout à fait prêts à s’administrer eux-mêmes. Ainsi, le ministre des Affaires municipales annonce ce fait par proclamation le 7 novembre 1938 publiée dans la Gazette de Québec. Le 19 novembre 1938, c’est officiel : le premier maire fut Amédée Roy et Napoléon Veilleux fut le secrétaire.

En 1939-1945, avec la guerre et l’après guerre, on assista à une période d’expansion pour l’industrie et le commerce. Cela incita Arthur Pomerleau à implanter une Caisse populaire à Sainte-Clotilde. Grâce au dynamisme du curé Gariépy, les bases furent jetées le 17 novembre 1946.

Le premier bureau de la caisse s’installe au presbytère pour quelques mois, en attendant que monsieur Gérard Grenier complète sa formation au séminaire de Saint-Victor de Tring. Il est alors nommé secrétaire gérant.

Entre 1946 et 1948, on construisit l’église actuelle et l’on procéda à l’électrification de la paroisse et à l’ouverture des chemins d’hiver.

En 1949, on procède à la construction du couvent Dominique Savio. En 1950, les Sœurs Servantes du Saint-Cœur de Marie occupent le couvent. Cependant la centralisation amène des changements dans le système scolaire et une école nommée du Saint-Nom-de-Marie est bâtie par Philippe Bolduc et Léo Grenier en 1960 avec un octroi du gouvernement.

En octobre 1982, on réaménage la Caisse populaire dans le local actuel. Le 6 juin 1983 eut donc lieu la première réunion du Bureau d’administration présidée par l’Abbé Jules A. Vallée. Avec des débuts bien modestes, nous sommes fiers de dire que l’actif était de 11 783 467 $ en 1996 et comptait 1081 sociétaires. Présentement, notre caisse est fusionnée avec celles de St-Victor-de-Beauce et de St-Éphrem et porte le nom très typique de Caisse populaire Desjardins du Royaume de l’érable.

Notre municipalité est en pleine effervescence avec son parc industriel, créé au début des années 90, et ses nombreuses PME; la mise sur pied d’un comité de promotion industrielle en assuma le leadership. Il ne faut pas oublier le développement des sites historiques, le barrage Arthur-Pomerleau, le Pont couvert, le Grand Morne de Sainte-Clotilde où l’on pratique le delta-plane et l’alpinisme ainsi que la Coop Télé Câble qui dessert toute la municipalité : une première au Québec.

Une constante depuis toujours : Sainte-Clotilde a toujours pu compter sur une bonne trentaine d’acériculteurs. De plus, l’agriculture y a toujours occupé une place importante.

Depuis quelques années, sous la direction du maire Jacques Lussier, les services collectifs furent grandement améliorés et un développement majeur de la montagne du Grand Morne, qui attire de plus en plus de gens en provenance de tout le Québec, fut effectué. Un comité de développement fut créé afin de voir au développement social et communautaire de la municipalité. Deux plans de développement ont déjà guidé son action.

Présentement, l’installation à Sainte-Clotilde de plusieurs familles d’immigrants, principalement en provenance du continent de l’Amérique du Sud, donne un souffle nouveau à notre petite communauté. Nous sommes en manque de population et de main d’œuvre active dans nos PME et ces familles viennent combler nos besoins à cet égard. La lutte que nous avons menée récemment pour maintenir ouverte notre école primaire ne s’avérera pas vaine; l’arrivée de cette nouvelle population, en partie très jeune, devrait assurer notre survie également à cet égard.

Inspiré d’un texte de Mme Monique Pomerleau

Inscrivez-vous à notre infolettre afin de recevoir des nouvelles par courriel.

Actualités